Le retour des produits de taux … avec la hausse des taux.
Publié par SEO530025 le
Le retour des produits de taux … avec la hausse des taux.
Les produits de taux concernent les classes d’actifs dont les revenus et la valorisation dépendent d’un taux et qui fluctuent donc en fonction de la courbe des taux de marché. Le risque associé est le risque de taux. Le risque de défaut est un autre risque des produits de taux, à savoir que quand vous prêtez de l’argent à quelqu’un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas.
Nous résumons volontairement cette catégorie des produits de taux aux deux principaux à savoir :
- Le monétaire
Les produits monétaires sont utilisés pour placer des excédents de trésorerie à court terme ou une somme en attente de réinvestissement. Ils représentent un droit de créance sur l’émetteur.
Peuvent rentrer dans cette catégorie appelée “monétaire” :
- les titres de créances négociables (TCN), qui comprennent les certificats de dépôt émis par les banques, les billets de trésorerie émis par les entreprises et les bons à moyen terme négociable (BMTN),
- les bons du Trésor,
- les obligations à court terme.
De plus, l’investisseur peut également souscrire des parts d’organismes de placement collectif (OPC) monétaires ou de trésorerie (OPC eux-mêmes investis dans des produits court terme).
Dans ce cas, leur gestion est confiée à des professionnels, qui sont chargés de sélectionner les supports les plus adaptés au sein de ces différentes familles.
Le taux du marché monétaire -sur lequel les banques et les institutions financières se prêtent ou s’empruntent des capitaux permettant d’assurer leur activité- mais aussi le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) déterminent le rendement des produits monétaires. Du fait de leur très faible rendement, ce type d’investissement doit être réalisé dans une optique court terme, dans l’attente d’un remploi des capitaux à un autre usage.
Par rapport à d’autres formules de placement, les produits monétaires offrent une grande sécurité d’investissement et une disponibilité totale, mais en revanche, leur espérance de gain financier reste très faible.
Ils sont positionnés sur la première partie de la courbe des taux.
- Les obligations
Les obligations sont des titres négociables émis par une entreprise privée ou publique ou par l’Etat ou les collectivités locales (Trésor) en vue de financer un projet d’investissement. Contrairement aux actions, une obligation ne représente pas une part du capital mais une part de la dette. Le porteur d’une obligation détient une créance sur son émetteur qui s’engage à rembourser le prêt à une date et dans des conditions déterminées à l’avance dans le contrat d’émission.
En contrepartie de l’avance de fonds effectuée au profit de l’émetteur d’obligations, l’investisseur perçoit un revenu calculé en fonction de la valeur nominale de l’obligation, du taux d’intérêt et des modalités de remboursement. Les obligations sont par nature des placements peu risqués : le porteur d’une obligation est assuré (sauf défaillance de l’émetteur) de voir sa créance remboursée à l’échéance et de percevoir régulièrement un intérêt, et ce, même si la société ne réalise pas de bénéfice. En tant que créanciers de la société, les détenteurs d’obligations sont certains d’être remboursés avant les actionnaires ou associés. En cas de faillite, le porteur est donc placé en priorité par rapport aux actionnaires.
Les obligations sont positionnées sur la deuxième partie de la courbe des taux.
Le contexte à modifié la rémunération sur ces solutions du fait de la hausse des taux des banquiers centraux pour faire face à l’inflation post Covid.